C'est le titre d'une récente note de Jean Gadrey sur son blog, dans Alternatives économiques.
Histoire de vous donner envie d'en lire le développement qui aboutit, notamment, à ceci :
"Alors, supposons juste que l’on instaure un ISF mondial, qui pourrait être progressif comme en France, à un taux moyen modeste de 1,5 % des patrimoines, ne s’appliquant qu’à nos 0,15 % les plus riches du monde. Cela ferait une recette de 600 milliards de dollars, permettant de faire face à la fois aux objectifs des Nations Unies et à ceux de la lutte contre le réchauffement climatique. On ne pourrait pas nous dire alors que cet ISF fait fuir les capitaux nationaux, vu qu’il s’agirait d’un impôt mondial."
et sa conclusion :
"Que dirait-on, dans une situation où dix personnes doivent se partager une quantité d’eau à peine suffisante pour leur survie, si l’une d’elles prétendait que sa richesse cinq fois supérieure lui donnait cinq fois plus de droits à l’eau ? C’est pourtant ce qui se fait aujourd’hui de façon invisible dans le grand partage marchand des richesses naturelles mondiales. Mais cela ne pourra pas durer très longtemps. Il faut pour cela rendre visibles au plus vite ces ponctions invisibles sur des biens communs. Il faut produire et diffuser en même temps des chiffres sur les inégalités de richesses économiques et d’autres sur les inégalités de pression sur l’environnement."
Ben oui, on peut aussi comprendre que l'économie, l'écologie et la politique ne vont pas l'une sans l'autre...
Commentaires
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