On parle beaucoup d'ADN, en ce moment.
Mais il ne s'agit pas ici de vulgarisation scientifique à propos de l'acide désoxyribonucléique...
C'est bien d'un moyen de "vérification" de l'identité génétique d'un individu, à des fins de contrôle policier, qu'il est question.
Dans ce contexte, je souhaite rappeler un cri (fort bien documenté) d'un berger (si, si !) qui met en perspective quelques moyens de contrôle récemment apparus ; le tableau n'est guère réjouissant, prenons-y garde (Ce texte de Nicolas Bonanni date de janvier 2007). En (très) bref, c'est un panorama qui rappelle qu'il est certains chemins sur lesquels on ne s'engage pas impunément.
Contre l’identification électronique des animaux et des humains. Une histoire de traçabilité ovine, mais pas seulement.
Cela dit, tout de même, s'agissant de l'identification des ovins par puce électronique, on lira avec attention, à la suite de l'article d'hier du même Nicolas Bonanni "Pourquoi nous refusons le marquage électronique des brebis et nous nous débattons dans le monde qui le produit", les observations de Baudouin de Menten (l'auteur du blog), qui fait part, au contraire, de l'intérêt qu'il voit à un système de comptage fiable permettant de mettre fin à certaines pratiques frauduleuses (et qui ne sont pas sans conséquences - en particulier pour ce qui concerne, et c'est ce qui motive sa réaction, la coexistence avec l'ours).
(lire, à la suite de l'article de N.Bonanni, les remarques "Des puces et des ours ?")
Enfin, et pour revenir à l'ADN, la pétition contre les tests ADN initiée par Charlie Hebdo et SOS racisime, c'est par là. (celle que même Dominique de Villepin a signée...)
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