A propos de Cergy-Pontoise (j'y vis), de l'écologie et de la politique (forcément liées) , du droit (ou plutôt de la manière dont le droit reflète nos contradictions), de l'information (ou de la désinformation, d'ailleurs), etc...
Je paye (un peu) pour éviter de vous importuner avec de la publicité.
Samedi 9 février, place du Nautilus à Cergy. Température hivernale. Soirée d'inauguration de "Visages du Monde". Un grand moment, et quelques courts extraits ici, pour partager cet envoûtement :
Très belle soirée Leoš Janáček hier soir au CRR de Cergy.
Le spectacle "théâtral, musical et poétique", mis en scène et joué par Luciano Baldelli, joué et chanté par France Hervé, nous a permis d'entendre les deux quatuors à cordes, "La sonate à Kreuzer", et "Lettres intimes", par le quatuor Simon.
J'aime beaucoup ces pièces ; j'ai trouvé en ligne une interprétation par le Janáček Quartet du 1er quatuor (17:45)
et du 2ème quatuor (26:04).
Et puis, accessoirement, aller au concert et en revenir à pieds, c'est aussi très agréable. C'est pas mal, Cergy…
C'était à Mantes, samedi, il s'agissait d'une rencontre de chorales, "Il était une voix 6", la 6e édition de cette manifestation.
J'y ai pris un vrai et grand plaisir (en dépit des temps d'attente, et de la sono, superflue, trop bruyante et mal équilibrée).
Notre chorale, "Musaïques", comprend environ 160 inscrits, nous étions près d'une centaine à Mantes. Nous avons interprété "Ma préférence" (Jean-Loup Dabadie, Julien Clerc), "Tu es mon autre" (Lara Fabian, Rick Allison), "L'assasymphonie" (extrait du Mozart Opéra Rock), ainsi que "Terre" (Gildas Thomas), chanson interprétée en final par l'ensemble des chorales :
Déjà en ligne, l'interprétation de "Terre" par l'ensemble des choristes des différentes chorales participant à la rencontre.
Nous devions être près de 300 sur scène, me cherchez pas, malgré ma chemise rouge pétant, je suis à peu près invisible, caché au milieu des basses.
J'avoue que ce répertoire ne m'est guère familier. La "chanson française", concept un peu étroit, était à mes yeux dominée par les maîtres absolus : Brassens, Brel et Ferré - et aussi, un peu plus tard, en mode mineur toutefois, Nougaro. Et Barbara, bien sûr, au premier plan.
Je ne crois pas que ces auteurs-compositeurs-interprètes aient jamais été dépassés. Mais il serait temps que je regarde (que j'écoute) aussi autre chose - ou plutôt que j'y accorde une attention trop vite détournée par les artifices de mode et la vacuité du propos, quand propos il y a ; le monde ne s'est pas arrêté de tourner après que ces étoiles ont disparu.
Et donc, cette chorale où je suis allé rejoindre Françoise qui y chante depuis plusieurs années, va m'obliger à remettre quelques compteurs à l'heure. Même si, grand débutant (mes notions de solfège datent de mes années lycée) et guère enclin à me fatiguer à mémoriser des textes, disons, pas toujours très clairs, c'est un peu du boulot, à ce stade. La preuve :
Répétition publique (Eragny, novembre 2011, sous prétexte de Téléthon).
Nous démarrions à cette époque l'apprentissage de "Terre", que nous avons chanté samedi à Mantes. (Document extrêmement rare : Françoise et moi apparaissons en public, dans la même activité…)
Il n'empêche : chanter ainsi, ce plaisir de mêler sa voix à celles des autres choristes, de se sentir partie d'un ensemble qui vit au rythme des phrases musicales, est un vrai bonheur.
C'était à la fête de la musique, le 21 juin, à Cergy. Le Conservatoire régional avait concocté ces "pianofolies".
Voici une série de courts extraits de ce programme, commencé avant la nuit et qui s'est terminé tard le soir, avec douze pianistes jouant simultanément sur quatre pianos (oui, ça en fait trois par piano).
Et surtout, le plaisir de jouer ensemble était, visiblement, partagé :
Les commentaires récents