La chasse aux non-français est ouverte depuis quelque temps, dans notre pays. Il faudrait pouvoir suivre, et rapporter, la longue et ininterrompue liste de faits plus sordides les uns que les autres pour réaliser à quel point notre pays est tombé dans l'abjection - et quelle image lamentable il traîne ainsi à l'étranger.
Pour commencer peut-être une série, voici un témoignage qui claque comme une énorme gifle. Méritée.
Visite guidée dans l'enfer des préfectures françaises.
(Là, c'est essentiellement Evry. Oui, ça se passe chez Valls)
Et ne vous privez pas de lire les commentaires qui, à l'heure où je rédige cette note, en rajoutent une sacrée louche…
@ Martine : je ne suis pas dans l'équipe qui fait de l'accompagnement en préfecture, donc je ne peux pas parler d'une situation que je ne connais pas. Je n'ai pas souvenir, en tous cas, d'avoir vu à Cergy de telles queues nocturnes
En revanche, pour tenir une permanence chaque semaine à l'intérieur du local de rétention administrative (LRA, à l'hôtel de police de Cergy), j'ai pu constater pas plus tard qu'hier que, sur les 6 étrangers privés de liberté en vue d'être expulsés que j'ai pu voir, ils avaient TOUS été arrêtés sur leur lieu de travail, et étaient sous le coup d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière pour cette raison.
Je suis heureux d'avoir pu les aider (j'y dispose d'un fax, et j'ai eu une formation sur la législation) à rédiger et à déposer des requêtes en annulation de ces arrêtés auprès du tribunal administratif de Cergy. Je raconterai sans doute dans une prochaine note pourquoi ces arrêtés sont, tout simplement, illégaux...
Rédigé par : Marc | 09 septembre 2011 à 18:43
C'est effarant. Sais tu comment cela se passe à la préfecture de Cergy Marc
Rédigé par : Martine | 09 septembre 2011 à 17:45