"Ils sont nos auxiliaires dévoués, mais ils s’en passeraient bien, les petits interprètes. À leur âge, on aspire plutôt à jouer dans le parc avec ses copains de l’école, ou à regarder Shrek à la télévision.
Le plus jeune que j’aie vu avait 5 ans. J’avais un enfant de cet âge là, ça m’a marqué. Le plus vieux, 17 ans. L’innocence envolée, car il réalise que son anniversaire qui arrive va signifier le début de ses ennuis. Les mêmes que ses parents.
...."
L'article intégral, pas très long, est ici (cliquez). Ce n'est pas de moi, je ne vais donc pas le recopier ; je tiens néanmoins à vous y envoyer...
Encore un "instantané de la justice et du droit", où Eolas rend compte de ce qu'un avocat voit en ayant à connaitre du droit des étrangers.
Il m'arrive d'approcher cette réalité-là par mon activité associative, j'y suis ainsi devenu attentif, et le besoin de témoigner devient impératif : comment taire ce qu'on découvre de tant de vies trop souvent sur le point d'être brisées ?
Attention, toutefois, la maitrise de la technique du récit par Maitre Eolas peut vous amener à utiliser quelques kleenex...
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Et pour en savoir plus, un excellent ouvrage chez Actes Sud, les "Chroniques de rétention", publiées par la Cimade.
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