Comment ne pas relever, pour les reprendre, ces phrases si justes (et dures!) d'Alain Lipietz, qui concluent sa note d'hier sur son blog "Midi Rouge et flamants roses" :
"Le Midi rouge est devenu une terre sans boussole, où l’on attend d’un Sarkozy-Bonaparte qu’il guérisse les écrouelles et nous défende contre une Europe ennemie. Tant que la Gauche n’aura pas reconstruit un projet porteur d’espérance, de solidarité, d’autonomie, qui passera nécessairement par l’Europe et l’écologie, la Droite dispose d’un socle majoritaire inentamable, jusque dans ces terres de révoltes et de résistances."
Bien évidemment, pour mieux appréhender le sens de ses propos, c'est tout son article qu'il faut lire.
Son souci de donner à comprendre l'empêche toutefois de terminer son post sur ce ton-là : il le referme par un exemple "limite Shadok" :
"En Camargue, autre souci : les flamants roses ne se reproduisent plus ou abandonnent leurs œufs. « C’est la faute au changement climatique » m’explique-t-on. Evidemment, direz vous. Mais la chaîne (éco)logique n’est pas si évidente. En fait, avec le réchauffement climatique (d’hiver, parce que cet été…), il y a de moins en moins de verglas sur les routes. Or, le salage des routes est l’un des principaux débouchés des salines. L’activité de celles-ci ralentit donc. La salinité des marais de Camargue augmente, et cela déplaît aux flamants roses. L’écologie politique, c’est vachement compliqué…"
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